La therapie psycho-corporelle sous hypnose
« therapie incarnée »

La Thérapie Incarnée, se distingue par l’utilisation d’une forme particulière d’hypnose, mettant l’accent sur les transes dites « partagées » et « externes », plutôt que sur les transes dites « internes ». En d’autres termes, lors des séances, vous et le thérapeute partagez un « imaginaire » commun, où vous restez dans le présent de la consultation, plutôt que de vous plonger dans un état de transe profonde où vous êtes souvent allongé avec les yeux fermés.

Dans cette approche, le thérapeute n’a pas pour but de vous dicter des suggestions, mais plutôt de vous aider à observer et à vivre l’expérience que votre corps vous propose. Chaque séance est ainsi adaptée et individualisée en fonction de la personne et de ses besoins spécifiques du moment.

L’accompagnement thérapeutique psychocorporel sous hypnose n’est ni analytique, ni solutionniste.

On utilise l’orientation intentionnelle de l’hypnose afin de permettre au sujet une confrontation autonome devant la posture qui engendre le symptôme.

Ici, on ne reprogramme pas l’inconscient avec une prise de contrôle et des inductions sur la personne, mais on cherche à explorer et à vivre ce que le corps a engrammé et gardé en mémoire depuis longtemps et qui fige la personne dans son schéma répétitif.

La prise en charge est adaptée aux besoins réels et au contexte de la personne.
Le corps et la relation sont au centre de la démarche thérapeutique.
De ce fait, c’est une prise en charge globale qui se sert de l’expression corporelle afin d’accompagner la personne dans le moment présent.


Le traitement se fait au niveau du corps dans le but de redonner du mouvement à un schéma répétitif, bloquant et qui fige la personne dans son quotidien.

On utilise l’hypnose dans le but de plonger la personne dans son vécu sensorimoteur et lui faire vivre l’expérience, qu’elle n’a pas pu terminer, jusqu’au bout.
On vit le moment physiquement, en effet être assis ou allongé coupe la personne de son vécu sensorimoteur.
C’est le vécu de l’expérience qui plonge la personne dans la transe, on parle alors de transe externe ou transe partagée et non pas de transe interne comme dans l’hypnose traditionnelle.

Une confrontation autonome dans un contexte totalement sécure.

La cognition arrive dans un second temps avec l’intégration et la compréhension de nouvelles expériences.

« Une psychopathologie est considérée comme une tentative de solution répondant à un problème relationnel qui n’a que trop duré ».

La plupart des thérapies se concentrent sur le symptôme.
A une personne qui viendrait consulter, car elle grignote à chaque fois qu’elle ressent du stress, la réponse serait surement de trouver comment la personne peut se détendre pour éviter le grignotage.

C’est très bien, mais, cela a ses limites, dès que la personne sera stressée de nouveau, elle recommencera à grignoter.

En revanche, avec la thérapie incarnée, on va chercher à comprendre la place de la nourriture chez la personne, la relation quel entretien avec elle, le besoin que celle-ci vient combler, ce qui pousse la personne à avoir besoin de nourriture en cas de stress…
Cette compréhension va permettre l’intégration et l’émergence de nouvelles expériences et de ce fait une autre relation avec la nourriture.

Autrement dit, on va s’intéresser à traiter la cause et non plus le symptôme.

Tout cela dans le but de développer l’autonomie et de permettre à la personne de reprendre le cours de sa vie.